Rédigé par Marie Dupuis
Membre de l'association Eleak - le coin à paroles
Apprendre à se servir des écrans pour mieux savoir s’en passer !
Un atelier sur la gestion des écrans en famille est proposé par Aurélie et Marie, membres de l’association de soutien à la parentalité « Eleak – le coin à paroles ».
Cet atelier, anonyme et gratuit, est ouvert à tous les parents hendayais qui souhaitent transmettre une pratique raisonnée des écrans à leur.s enfant.s.
Des informations théoriques, des outils pratiques, une écoute empathique, des échanges constructifs sont proposés et partagés lors de ces rencontres.
Sur simple demande, une garderie est proposée aux enfants des participant.e.s.
Au plaisir de vous y retrouver !
C’est quand ? Les 20 mars et 15 mai de 17h30 à 19h. Les ateliers sont complémentaires. Si cela est possible, il est donc plus intéressant de venir aux deux.
C’est où ? A l’école de la plage St Vincent au 8, rue des Jasmins à Hendaye.
Interview de Sylvie, maman de deux enfants de 8 ans et 6 ans:
Pourquoi êtes vous venue à l’atelier ?
Mon ainé a consommé des écrans avant 3 ans. Je ne savais pas que c’était nocif. Avec le temps, des troubles de l’apprentissage et du comportement sont apparus.
On a longtemps cherché l’origine jusqu’à ce qu’un docteur prescrive l’arrêt des écrans à la maison. Je suis venue aux ateliers pour être soutenue dans cette démarche.
Quels effets avez-vous constaté sur votre enfant après avoir diminuer les écrans?
Au début c’était très dur. Mon fils réclamait les écrans en pleurant. On aurait dit un drogué. Petit à petit, il est devenu moins impulsif, plus dans l’échange avec sa sœur et ses copains. Aujourd’hui, il sait s’ennuyer et a beaucoup gagné en autonomie. Il est aussi plus calme et apte à se concentrer.
En quoi ces ateliers de soutien à la parentalité vous sont utiles ?
Je m’autorise à poser des questions « bêtes » qui, au final, intéressent tout le monde. Je me sens moins seule et ça, c’est important.
Les partages d’expériences entre les parents sont très riches et permettent de résister à la pression sociale (âge du 1er téléphone portable, limitation du temps de jeux vidéo, accès aux réseaux sociaux, etc…)
Venir aux ateliers me permet de déculpabiliser, de dédramatiser et de relayer des informations autour de moi pour faire de la prévention. Aujourd’hui, je me sens engagée dans cette cause !
