Rédigé par Mme Amado

Enseignante en histoire/géographie et Education morale et civique au collège St Vincent

          Le collège a été contacté par l’association hendayaise « Bagera, nous sommes », engagée contre les discriminations liées au genre et contre les violences faites aux femmes nous proposant, en partenariat avec le Planning Familial et la Compagnie Nanoua de Bayonne, un spectacle de théâtre d’objets dans le cadre de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 Novembre.

Deux classes de 3e ont été à la représentation le jeudi 21 novembre, à la salle Borderline Fabrika voir « Confession d’une femme hachée » jouée par F.BERARD.

C’est l’histoire « d’une fille de boucher, à l’humour bien tranché, qui nous livre les morceaux les plus intenses de son histoire cabossée. Amarrée à sa boucherie familiale, cette femme fait jaillir les non-dits et les désirs enfouis à grands coups de couteaux bien aiguisés. Sa manière singulière de résister ravive le goût de l’audace et de la liberté ! Derrière la poésie clownesque et la force symbolique de l’objet, l’universel et l’intime s’entrelacent… »

Des moments forts, parfois drôles et souvent malaisants, grâce à un jeu intense de l’actrice… Les enseignantes présentes ont été embarquées dans ce spectacle vivant.

Pour les élèves de 3e, c’est plus flou. Voici quelques témoignages: 

« C’est l’histoire d’une fille d’une famille de boucher qui a vécu de nombreuses injustices vis-à-vis de son genre ». 

« J’ai compris que la pièce parlait des inégalités entre les hommes et les femmes à travers l’histoire de ce personnage. »

« J’ai compris que les agressions des femmes se sont beaucoup banalisées dans le milieu familial ».

« Ca parle des violences faites aux femmes, à travers des objets coupants, de viandes et de légumes. Cette femme a vécu des choses atroces et ose le raconter. »

« J’ai ressenti beaucoup de choses en regardant cette œuvre […] : « de la pitié, de l’empathie, de la gêne »[…]  « de la peine à cause de ce que ce qu’elle a vécu ». 

« J’ai ressenti un certain malaise, mais aussi des rires car des passages étaient drôles. »

« J’ai ressenti tous les questionnements et les sentiments du personnage à travers les sous-entendus. »

« Ca m’a questionné : si l’histoire était réelle, si de nos jours la situation est toujours aussi courante. »

« Tous les chiffres qu’on nous a annoncés […] m’ont choqué. »

 

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