Joanna Faber et Julie King (Les éditions du Phare)
Parler pour que les tout-petits écoutent : un guide de secours pour le quotidien avec des enfants de 2 à 7 ans
Essayer d’être patient quand on est en colère, c’est comme appuyer d’un pied sur le frein et de l’autre sur l’accélérateur.
Il n’est effectivement pas toujours facile de reconnaître les émotions des enfants à travers l’écoute active et empathique. Parfois, nous sommes tellement en colère que nous pouvons penser que cette histoire d’accueil des émotions des enfants va les rendre égocentriques, que tout ça, c’est des foutaises, qu’on a pas eu le droit à tant de sollicitude dans notre enfance et que ça va bien quand même.
Dans ce cas, il est possible d’exprimer de la colère sans violence en se reliant aux valeurs fondatrices de la parentalité bienveillante et en restant en contact avec notre intention de mettre fin aux comportements inappropriés des enfants tout en préservant leur dignité et la nôtre en même temps.
Il s’agit de chercher des solutions pour que chacun dans la famille soit traité avec dignité, sérieux et respect.
Les enfants autant que les parents ont le droit d’être pris au sérieux. Les enfants ne sont pas des puching balls destinés à recevoir des mots violents et des coups et les parents ne sont pas des paillassons destinés à se plier systématiquement en quatre pour satisfaire toutes les envies des enfants.
On comprend alors qu’il ne s’agit pas d’interdire la colère des parents. Comment plutôt exprimer notre colère de parent sans violence ?